Kani voit Araatan d'un mauvais œil. La situation, les relations entre humains et hybrides, tout lui semble anormal, et tout devrait être changé. Mais elle a aussi conscience que les choses ne changeront pas d'elles-mêmes, alors elle voit le mouvement, la rébellion, comme la seule issue, en tout cas, la seule qui lui permette d'avoir son propre rôle à jouer, et pas juste attendre en espérant.
Les Siyaasi sont donc pour elle l'évidente image de ce qu'il faut changer, voir détruire. Leur vision de la politique, leur main mise sur les hybrides et même leur 'naissance' ou création au mains de scientifiques. Les hybrides devraient être libres comme les humains, et tous devraient simplement partager comme si ils faisaient partis de la même espèce.
Cela dit, elle ne porte pas les Virodhi en extrême affection non plus. Le groupe en lui-même, n'est à ses yeux que le mouvement le plus populaire actuel. Elle y participe, car c'est l'option la plus évidente pour le moment, mais si un autre groupe devait apparaître, avec de meilleures chances de succès, elle changerait probablement de côté sans trop de mal.
Pourtant, malgré tout son avis entre fatalisme et déçu de la ville, elle ne la quitterait probablement pas, même si elle pouvait. Elle y a passé sa vie, et elle veut la changer, pas abandonner. Trop têtue pour simplement laisser tomber quelque chose qu'elle pense encore pouvoir aider à changer.

Kani a un physique un peu particulier, presque un contraste naturel entre sa partie humaine, et sa partie animale. Cela dit, pour commencer, sa carrure est ce qui peut en général surprendre un peu plus au début, pas si grande que ça, un mètre cinquante-neuf (1m59), sans les oreilles, elle ne trône donc pas très haut, mais son corps est musclé. Apparence logique devant l'entretien qu'elle porte à son corps, elle est en effet plus que simplement athlétique, elle est forte, et n'hésite pas à utiliser ça à son avantage.
Pour ce qui est de son physique de manière plus particulière, sa peau halée est en effet le contraste parfait de ses cheveux et oreilles de lapine blanches. Même les poils légers qui ressortent de l'intérieur de ces dernières sont blanc. Ajoutés à ses yeux rouges, on obtient une lapine albinos, à la peau pourtant bien bronzée, tannée par le Soleil. Comme dit plutôt, comme si sa partie humaine était totalement différente, séparée de ses traits animaux.
Plus bas, dans le bas du dos, une queue touffue et blanche se tient également fièrement, au mieux qu'elle puisse en tout cas, selon les vêtements qu'elle peut trouver. Clôturant ses traits hybrides ainsi, probablement dans les environs des 35% d'hybridation dans son ADN donc. Elle n'est pas des plus rares, mais la couleur en faisait une lapine qui marque l'œil d'autrui, notamment des petits collectionneurs.
Du reste, son visage est assez intimidant, de manière générale. L'angle de ses yeux, ses cils prononcés et longs sur les côtés, sans compter sa musculature déjà mentionnée, elle dégage une assurance certaine, et c'est ce qui peut surprendre la plupart des gens qui pensent trouver une 'petite lapine'. Une poitrine plutôt forte également, vient s'assurer qu'elle garde sa forme féminine, bien que son visage soit loin d'être masculin, son corps est un contraste sur deux plans. L'hybridation, et cette forme féminine mais musclée que beaucoup ignorent possible.
Pour conclure sur ses habitudes vestimentaires, elle a apprit à se contenter de ce qu'elle trouve, même si elle favorise les tenues ouvertes, légères, qui facilitent ses mouvements. Être en cavale provoque ce genre d'habitude chez les gens, et elle n'en fait pas exception, sans compter son habitude à se mettre dans les missions les plus propices à l'adrénaline. Ca ne l'empêche pas de porter des jupes par moment, ou de se détendre avec de simples jean et une chemisette, mais... Il faut la voir pendant ses moments de repos, pas lorsqu'elle se met en marche pour le compte des Virodhi.

Inflexible. C'est l'image qu'elle donne la majorité du temps. Qu'un plan vienne d'elle ou d'autrui, une fois qu'elle se lance, elle reste focalisée sur l'objectif. Prête à tout, c'est aussi ce qui détermine l'image qu'on a d'elle. Elle a beaucoup changé, sur le chemin, pour finir par devenir cette femme forte, d'action. Casse-cou diraient certains, elle est surtout prête à prendre des risques, prête à faire les pas, ou les sauts en avant quand d'autres auraient sûrement trop peur des conséquences.
Dans l'ensemble, elle est donc avant tout déterminée. Elle a rejoint les Virodhi pour une bonne raison, et c'est détruire cette société clamant la supériorité humaine. Elle ne vise que ça, la suite, elle se doute qu'elle n'aura pas mots au chapitre, et préfère donc attendre de voir, peut-être que lorsque la chute des Siyaasi sera venue, elle pourra se reposer et profiter de la vie, mais peut-être devra t'elle continuer à combattre un nouvel ennemi. Elle ne se voile pas la face, mais n'essaye pas de prévoir ce qu'il est impossible pour elle de déterminer. Les mouvements d'une société, notamment.
Elle est dubitative, même si inflexible, elle sait faire taire ses doutes, mais ne les ignore pas pour autant. Les Virodhi sont le meilleur outil pour faire chuter les Siyaasi et la société actuelle, pour le moment. Dussent-ils changer, pour quelque chose de moins bon, moins utile, ou un autre mouvement apparaitrait-il, plus à même, de mener à bien ce combat, sa veste serait prête à se retourner, probablement. Encore une fois, ce sont des hypothèses dans sa tête, elle a mûrement réfléchi à beaucoup de choses, mais ce qui revient toujours...
L'instinct. Elle préfère attendre que le choix se présente à elle, pour faire montre de sa réflexion. Elle garde des choses bien entendu, dans différents coins de sa tête, les informations sont précieuses dans un Monde moderne. Mais elle les garde dans un coin justement pour réfléchir le moment venu, et pas avant. Pas trop.

Dans sa vie privée, elle est plus renfermée à première vue. Elle évite de s'attacher trop vite, trop intimement à autrui. Mais pour ceux qui arrivent à se faire une place, volontairement ou non, au sein de son cercle de proches, elle montre petit à petit une personnalité plus taquine, plus moqueuse. Elle aime l'humour taquin en effet, la provocation, elle aime pousser un peu les autres dans leurs retranchements, même si il lui arrive de devoir ensuite s'excuser lorsqu'elle pousse le bouchon trop loin sur certains.
Elle n'est pas une brute, mais agit un peu comme telle. Prétendant pouvoir tout régler par la force de ses bras, avant de finalement ricaner en montrant à quel point elle n'était pas sérieuse. Sarcasme, ironie, deux points névralgiques de son humour également, elle aime donner des impressions, pour les trahir ensuite, en éclatant de rire devant les visages surpris, perdus ou tout simplement figés de celles et ceux qui viennent de se rendre compte de la supercherie.
Cela dit, il s'agit bien là de simple humour, d'un masque qu'elle laisse tomber aussi vite qu'elle l'affiche. Derrière, elle peut se montrer aussi attentionnée que sérieuse. Et de ce mélange en devient régulièrement protectrice. Peut-être aussi une conséquence de ce qu'elle a perdu dans le passé, elle a tendance à vouloir se mettre devant les moindres problèmes, pour éviter que les risques ne retombent sur ses proches. Pour le meilleur comme pour le pire. Elle aura beau dire que ça ne lui plaît pas, elle ne sera pas pour autant capable de s'empêcher de se dresser en travers d'un danger et d'un ami.

PS : Elle a peur de l'orage.

Kani n'a rien eu d'une enfance particulière, en tant qu'Hybride en tout cas. Dans cette société, elle a été créée, artificiellement, au détour d'une lubie de quelques scientifiques qui s'ennuyaient peut-être, ou qui cherchaient à contrôler autre chose que l'espèce. Elle est née ainsi, lapine albinos dans un corps humain, ou humaine au corps de lapine albinos. Peu importe l'ordre, elle est le mélange des deux au final, et une fois née, une fois surveillée, les scientifiques l'avaient simplement laissée rejoindre le trajet officiel de tout hybride qui n'avait pas un acheteur particulier d'office.
L'éducation, jusqu'à ses dix-huit ans, puis l'endroit où elle devait être vendue, comme un animal. Elle n'était pas difficile pour un sou, docile, intéressée cela dit. Elle aimait bien apprendre des choses, alors, l'éducation restreinte des hybrides lui avait laissé un arrière goût d'inachevé. Loin d'être intéressée par sa condition d'hybride, ou de la suprématie humaine, ou toutes ces questions de politique, elle était avant tout intriguée par beaucoup de chose, elle était curieuse.
Et chanceuse, sûrement. Arrivée en vente, elle n'était pas restée longtemps. Une semaine tout au plus, avant qu'une famille ne vienne s'intéresser à elle. Deux parents humains, un enfant humain. Il avait seize ans, et ses parents avaient perdu leur propre hybride. Alors ils en voulaient un nouveau, ou une nouvelle, qui puisse peut-être devenir celui de leur enfant quand il prendra son indépendance. En l'achetant d'avance, ils pouvaient s'assurer de la docilité de leur propre achat.

C'est ainsi qu'elle avait commencé sa vie d'hybride rangée, docile à souhait. Elle avait apprit à connaître les parents, qui étaient loin d'être hostiles, et Ayden. Si elle n'était au final qu'une hybride cela dit, aux yeux des parents, les caprices d'Ayden étaient les siens. Très vite, ils s'étaient pris d'amitié, plus que de simple rapprochement entre un hybride et son propriétaire. Il appréciait son naturel à elle, sa curiosité sans faille, sa soif d'apprendre, et elle, elle appréciait sa liberté, elle appréciait son regard sain et bienveillant envers elle et autrui.
Alors elle en avait profité, sans mauvaises intentions. Naturelle qu'elle était, elle avait lu plus de livres en deux ans que toute sa vie précédente. Elle avait apprit tellement de choses, qu'elle s'en était sentie aussi instruite qu'une humaine au final. Rien ne semblait la différencier, si ce n'était ses oreilles et sa queue. Même certains humains pouvaient avoir les yeux rouges après tout.
Et le tournant qui devait arriver, arriva, Ayden avait déjà dix-huit ans depuis un moment, et s'était trouvé des études en plus dans un quartier plus riche. Alors elle l'avait suivi, comme prévu. Elle était plus son hybride à lui, qu'à ses parents, et pendant qu'il passait ses semaines à étudier, elle prenait soin de l'appartement que ses parents payaient. Le week end, ils retournaient tous deux chez ses parents à lui, et la vie d'étudiant était simplement parsemée d'un peu plus. Elle étudiant indirectement avec lui, elle suivait ses cours lorsqu'il rentrait, ses révisions. C'était général, mais sans plus. Des études trop dirigées vers le commerce pour elle.
Puis un an passe, deux années. Et ce qui devait arriver, arriva. Leur relation allait déjà plus loin que celle d'une propriété et son possesseur, et alla un peu plus loin. Attirés l'un vers l'autre, et la solitude que leur fournissait un appartement toute la semaine, avait fini par tirer les deux à se rapprocher plus que deux amis. Gênés au début, ils avaient fini par s'y faire rapidement, et embrasser pleinement leurs envies, et leur relation grandissante.

Tout ça avait duré quelques années de plus. Les études d'Ayden avançaient tranquillement, sa vie à elle semblait posée désormais, elle profitait de la captivité au final, elle avait accès à toute la culture qu'elle souhaitait, dans la limite du budget que son propriétaire pouvait fournir, maintenant émancipés. Ils vivaient leur petite idylle, bien que pour le moment, leurs week end soient toujours de retourner dans le quartier des parents. Baxsi.
Baxsi n'a jamais été un endroit très calme, reposant, ou bien entretenu. Si les hybrides pouvaient aussi bien se montrer dociles que rebelles, les humains pouvaient aussi bien se montrer bien pensant qu'égoïstes. Ils pouvaient autant s'élever, que se dégrader. Et ces quartiers sombres et ces rues qu'on évite en étaient la preuve régulière. Non pas qu'Ayden ait jamais eu de réels problèmes avant, mais les choses changeaient toujours à un certain point. En bien, ou non.
Et si un gamin de Baxsi parmi tant d'autres passait de toute évidence inaperçu, c'était une toute autre histoire lorsque ce dernier commençait à étudier chez les 'gosses de riches'. La jalousie frappait autant que l'envie. Les gamins qui étaient avant des 'amis', ou au moins des connaissances, devenaient d'envieux provocateurs. De zélés bandits parfois. Depuis que ses parents avaient économisés, et s'était assurés d'obtenir les aides pour le faire étudier plus loin, Ayden avait eu droit à quelques soucis dans Baxsi. De simples insultes, des petites altercations qui en finissaient sur de simples 'jeux' de coup de pression par ses agresseurs.
Mais les choses finissent toujours par escalader si l'on ne fait rien, c'est ce que Kani avait apprit. Ils étaient proches tous les deux, difficile de le cacher, quand bien même elle était son hybride. Les commentaires s'enchaînaient parfois, à travers les rues, de simples promenades, ou des aller-retours à la supérette, se transformaient de plus en plus régulièrement en mauvaise expérience.

Des confrontations, des groupes, qui s'approchaient un peu trop.
Des bousculades qui séparaient les deux, tandis que certains poussaient un peu plus Ayden, d'autres jouaient un peu de la lapine.
Provocateurs, insultant. Leur vision des hybrides étaient aussi basse que celle des scientifiques et des riches qu'ils idolâtraient involontairement, en idéalisant leur place.
L'envie d'avoir l'argent, pour faire ce qu'ils veulent d'une hybride, et en avoir une sous la main.
Des mains déplacées, des caresses qui l'étaient tout autant.
Cette impression d'impunité, jusqu'à ce que quelque chose ne les arrête. Parfois la chance, une seconde de bienséance, de retenue, ou bien une intervention extérieur. Un sursit.

Jusque là, les deux avaient été chanceux.
Mais il a suffit d'une journée. Un samedi comme un autre, Ayden était sorti chercher quelques courses d'avance pour le retour dans leur appartement, elle était restée à la maison familiale pendant ce temps, aidant les parents à ranger et nettoyer pendant un bon moment. Puis les deux s'étaient demandés où il pouvait être, elle pensait qu'il était déjà rentré. La panique s'était rapidement installée chez la lapine, un pressentiment, peu importe le nom.
Et elle s'était précipitée dehors. Elle avait retracé sa route, évidente pour elle, après tant d'années, jusqu'aux différentes supérettes auxquelles il avait pu se rendre. Remontant les rues, observant les ruelles adjacentes, ou bien coupant à travers. C'est après plusieurs courses, plusieurs moment à s'arrêter un peu, essoufflée, qu'elle les avait vu. Ces butors habituels, qui semblaient repartir de quelque part... En courant. Une partie d'entre eux en tout cas. Aucune raison de croire qu'ils couraient pour fuir quelque chose, mais...
Un présentiment encore. Les laissant partir, hors de vue, elle avait suivi leur chemin, en sens inverse. Remontant à travers une ruelle, elle entendant des bruits, des discussions à voix basses résonnant malgré elles entre les portes battantes et les bâtiments presque vides. Et lorsqu'elle avait finalement trouvé le bon, et s'était simplement invitée à l'intérieur, elle voyait déjà qu'elle avait tout perdu. En une après-midi, calmement installée et patientant pour le retour de on 'propriétaire', elle avait tout perdu. Dans l'impuissance la plus complète.

Au milieu des cris et des larmes pourtant, une seule conclusion venaient à cet événement. Alors qu'elle courait en dehors du bâtiment maintenant, qu'elle se perdait dans les rues, pour perdre ses poursuivants dans la foule et l'incompréhension de tout un chacun.
C'était un accident. C'était pour ça, qu'elle en avait vu certains fuir en courant, incapables d'assumer leurs actes, ou ceux de leurs petits 'copains' avec qui ils avaient finalement ôter la vie à Ayden. Des altercations stupides, des points de vue différents. Tout avait mené à cette escalade de violence, jusqu'à ce accident. Ils comptaient lui faire porter le chapeau.
Que ce soit crédible ou non, elle n'y avait pas réfléchi sur le coup. Elle avait juste fuit avant qu'ils ne l'attrapent, et ce n'est qu'une fois aux abords de la ville, proche des Montagnes Éternelles, qu'elle s'était arrêtée. L'esprit en morceau, l'âme meurtrie. Les idées disparues.
La première nuit d'une longue série emplies de sanglots.

Mais elles s'étaient suivies. Puis les besoins primaires avaient fait leur piqûre de rappel. La faim, la soif, le sommeil à peine sécurisant. Son corps n'était pas encore ce qu'il est aujourd'hui, frêle, elle s'était mise à voler de quoi survivre. Puis s'était habituée à prétendre appartenir à quelqu'un, pour faciliter l'accès à beaucoup de choses.
Elle survivait sans objectif clair. Par réflexe. Même si la sombre idée de se venger traversait régulièrement sa tête, ça ne semblait être qu'une chimère. Une idée sombre mais pourtant chaude, pour la maintenir en vie dans sa tête également. Lui donner un quelque chose à viser, à désirer. Quelque chose pour justifier son besoin de continuer à se nourrir.
Puis vînt le début des Virodhi. Elle en entendait parler, des rumeurs, des murmures. Puis des informations fraîches, avérées. Un mouvement pour libérer les hybrides, pour changer cette mentalité qui, de fil en aiguille, avait contribué à lui prendre Ayden. A défaut de pouvoir le ramener, ou l'oublier, elle pouvait essayer de faire changer les choses. Peut-être. Elle s'était prise d'hésitation, longuement. Quelques semaines, mais longues, à se tourner et se retourner dans les draps qu'elle avait récupérés. A se torturer les méninges, sur ce qu'elle pouvait apporter, de toute manière, à un tel mouvement.
Et elle avait pris sur elle. Elle s'était entraînée. Elle était habituée à la survie maintenant, elle avait le temps, de gâcher son énergie à s'entretenir. Jusqu'à trouver la porte d'entrée. Une opération dont elle avait entendu les rumeurs, un grand 'casse' que les Virodhi prévoyaient. Elle avait traîné dans le coin, et avait fini par repérer des hybrides qui semblaient faire du repérage également. Laissant de côté toute prudence, tout tact, elle les avait accostés sur leur chemin du retour.
Ils avaient prétendus tout et tonnes de contraires, mais elle était obstinée. Et elle avait finalement eu droit à une entrevue. Puis s'était vue invitée à rejoindre les rangs. Rapidement, elle s'adaptait. Elle avait son expérience de la misère, alors vivre dans une rébellion encore jeune, ne la dérangeait pas, elle apportait même son aide, sa connaissance des rues, des ruelles. Même de certaines habitudes que les forces de l'ordre pouvaient avoir dans certains quartiers, les gens à croire, les gens à fuir. Ceux à manipuler, et ceux à garder à l'œil. Ca, et son corps qu'elle avait continué à entretenir, maintenant dans le 'confort' retrouvé, elle s'était concentrée dessus.

Jusqu'à aujourd'hui. Maintenant membre bien ancrée dans ce mouvement, elle participait aux vols les plus subtils comme aux plus éclairs, elle visait les provisions qui manquaient, médicales, denrées, tout ce qu'elle pouvait aider, en participant ou en organisant les intrusions ou effractions.
Pour ce qui est de l'avenir... Il semble pourtant encore aussi incertain qu'au premier jour de sa cavale. Si la Rébellion montrai des résultats, si ses envies venaient à changer. Elle reste aussi incertaine d'elle-même, qu'elle était devenue fonceuse et volontaire.

Surnom : Saki
Âge: 25 ans
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