Cela faisait quelques jours qu’Odélia était arrivé à la maison, elle avait franchi sans permission la porte d’entrée, attirée par la bonne odeur de nourriture qui émanait de mon appartement ! Il faut dire que c’était un peu de ma faute, je n’avais qu’à fermer correctement. De fil en aiguille, elle mangea avec moi et après une courte réflexion, je lui avais proposé de rester à mes côtés. J’avais pris la décision de l’adopter, vous pouvez penser que c’était une décision prématurée mais elle en avait besoin et je n’étais absolument pas contre sa compagnie. Elle est si adorable, son caractère doux, calme et attentive me convenait parfaitement.



Nous sommes samedi, un jour de repos pour moi ! La semaine d’étude est terminée et je n’ai pas de cours de natation en vue cette semaine alors j’avais accepté de sortir avec des amis au bord de la rivière de cristal. La météo annonçait un temps parfait pour passer un agréable moment. Odélia devait m’accompagner pour que l’on profite ensemble de cette journée, je voulais également la présenter à mes amis. Etant en week-end, le réveil ne sonne pas mais je commence petit à petit à sortir de mon profond sommeil. Je partage mon lit avec ma dragonne pour le moment, surement jusqu’à ce que je change d’appartement d’ailleurs. Nous étions chacun d’un côté et si j’avais été prudent toute la semaine, il est vrai que je me laissai aller cette fois. Dans un premier temps au bord du lit, j’avais pris soin de me tourner avec délicatesse vers l’intérieur du lit, m’approchant doucement de la belle hybride se trouvant à ma gauche. Je tiens à préciser que je suis encore endormi lorsque mon bras vient se glisser sur la hanche d’Odélia. Je viens inconsciemment coller mon visage contre quelque chose de moelleux, j’en souriais de plaisir. Appréciant cette texture agréable, ma main remonte avec douceur tout le long du corps de la charmante demoiselle contre qui je suis…pour finir son voyage sur la texture moelleuse de mon visage. Il ne s’agit pas de l’oreiller non…je commence doucement à ouvrir les yeux en murmurant d’une voix endormie

« Odé…Odélia »

Après que mes yeux soient ouverts, j’aperçois du tissu ? Qu’est-ce que ? Ce n’est pas la couleur de mon oreiller…J’évite de remuer ma main sur la texture agréable sur laquelle se trouve cette dernière me doutant qu’une chose « terrible » venait de se produire. J’étais complètement collé à Odélia, même mon bassin était contre elle. Je commence doucement à rougir, réalisant que ma tête se trouve en réalité contre sa poitrine ainsi que ma main. Est-ce qu’elle dort ? Je suis le pire…depuis combien de temps suis-je en train de la câliner ? pire de la caresser…je me souviens que ma main n’était pas à cet endroit. Qu’est-ce que je dois faire ? Je bouge légèrement ma tête, essayant de voir ton visage pour essayer de comprendre à quel point je suis en mauvaise posture ! Surtout que…comment dire…Hmm c’est embarrassant ! Mais je viens de réaliser qu’il y autre chose de très légèrement réveiller un peu plus bas, très caractéristique de l’anatomie masculine mais je vous assure que ce n’est pas ce que vous croyez voyons ! Je n’y peux absolument rien, c’est physiologique ! Je décale assez rapidement mais avec finesse mon bassin du tien pour m’éviter j’espère un geste non contrôler qui nous amènerais dans une situation très problématique.

Je ne suis qu’un horrible maître non ? Seulement une petite semaine que nous sommes ensemble est je me relâche…bien qu’il s’agisse d’un geste accidentel, ce n’est pas une raison ! Il faut que je me reprenne et rapidement. Peut-être que je devrais acheter un polochon pour le mettre en nous deux ? Stop ! Ce n’est pas le moment de penser à ce genre de chose, il faut d’abord que je me sorte de cette situation gênante. Est-ce qu’elle dort ? Je n’en sais rien, il fait trop noir pour que je puisse apercevoir correctement son visage, d’autant qu’une partie est cachée par l’oreiller. Elle semble calme et ne me repousse pas, j’en déduis qu’elle doit certainement dormir. J’étais rouge de honte et d’embarra, je n’avais pas besoin de voir ma tête pour le savoir, c’était assez évident quand on me connait. Un mouvement et elle risque de se réveiller non ? Je ne sais pas quoi faire, commençant légèrement à paniquer intérieurement.

Rapidement, une opportunité se présente ! Elle commence à s’étirer alors j’en profite pour me décaler de sa poitrine d’un geste plus ou moins discret mais d’une agilité comparable à celle d’un chat. J’avais les yeux ouverts, la regardant tendrement. La pénombre de la chambre permettait de cacher les rougissements se trouvant sur mes joues. Elle esquive mon regard ? Un détail que je remarque facilement car ce n’est pas habituel si ? J’avais comme un doute. Tu prends la parole pour me demander à quel point j’ai bien dormi…Très bien ! Oula, il faut que me calme. Il est vrai que le réveiller collé à toi était dès plus agréable, je n’ai pas le temps de te répondre que tu es déjà en train de te relever, m’indiquant que tu vas préparer le petit déjeuner ! Attention que j’apprécie. Par contre, pourquoi penses-tu que j’ai besoin d’un peu de temps avant de me lever ? Je commence à comprendre que tu étais réveillé…depuis combien de temps ? Je fais de gros yeux mais tu es déjà parti loin, très loin de moi !  Bon j’abuse, tu te trouve dans la cuisine mais tout de même.

J’étais rouge tomate en apprenant que tu étais consciente de ce qui venait de se passer et tu n’avais absolument rien fait ! Pourquoi…car je suis ton maître ou parce que tu as apprécié ? Non mais à quoi je pense, évidemment qu’elle n’a pas aimé…Je soupire avant de me lever pour ouvrir les volets de la chambre. J’ai besoin de quelques minutes pour me calmer, je ne suis pas en colère mais disons que toutes les parties de mon corps ne sont pas encore sous contrôle.




Je prends une grande inspiration, j’étais redevenu paisible avec des joues d’une couleur normal et tout était calme plus bas…Je sors tranquillement de la chambre, mon regard se pose sur toi. Un joli tableau se dessine devant moi. Une belle hybride en train de me préparer le petit déjeuner. Je m’approche pour t’aider en mettant la table.

« J’ai bien dormi cette nuit, j’espère que toi aussi car il va te falloir de l’énergie aujourd’hui avec mes amis ! Ils sont très gentils mais ils vont certainement t’embêter un peu, ils sont très taquins mais ne t’inquiète pas je serais là pour te protéger ! »

Je rigole un peu sans retenue pour détendre l’atmosphère. J’étais très heureux de te présenter à ces derniers et ils étaient très pressés de te rencontrer. J’ai fini de mettre la table, de sortir le jus d’orange et autres éléments comme le pain, le beurre… Je m’approche de toi délicatement, passant ma tête au-dessus de ton épaule avec un grand sourire de joie.

« Humm…quelle bonne odeur ! Merci Odélia de préparer le petit déjeuner, alors des œufs aujourd’hui ? Très bon choix »

Je tourne ma tête dans ta direction pour te regarder dans les yeux avec douceur, je caresse chaleureusement ta chevelure comme pour m’excuser de mon comportement. Je ne m’étais pas collé à toi vu que je l’avais été tout à l’heure et que visiblement cela avait été gênant pour toi comme pour moi…Bien que j’eusse aimé l’être, je comprenais parfaitement que ce n’était pas correct. N’ayant pas demandé la permission au préalable, je n'avais pas le droit de le faire. Je recule doucement pour ne pas t’imposer trop longtemps ce qui me fait plaisir, ne sachant pas trop ce que tu en pensais. J’avais évité de remettre cet évènement sur le tapis pour ne pas nous déstabiliser l’un comme l’autre. Est-ce que nous devrions en parler ? Non…elle l’aurait fait si s’était nécessaire.

Tu m’avais l’air bien pensive, silencieuse comme à ton habitude mais j’imagine que tu devais te remémorer les événements de ce matin et faire un point sur ce qui venait de se passer. Lorsque, je m’approchai de toi, tu ne bougeas pas mais tu ne semblais pas pour autant très à l’aise. Une sorte d’impression, je n’avais pas besoin de voir ton visage pour m’en douter. C’est pour cela que je n’étais pas resté près de toi très longtemps, pour ne pas te gêner pendant la préparation des œufs. Certes, ce n’est pas très difficile. Bon, j’avoue pour ne pas te déranger tout court.

On commence tranquillement à déjeuner, quand soudain tu me fais part de ton ressenti actuel. Tu étais heureuse de rencontrer mes amis ? J’étais un peu soulagé car tu m’avais l’air d’être un peu timide. Il faisait parti de ma vie et toi aussi maintenant alors, il était temps de vous présenter. Malgré le fait que tu ne sois avec moi que depuis peu. Ils ne sont pas méchants, par contre un peu taquin et surtout très curieux. Ils avaient pleins de questions à propos de toi et surtout de notre rencontre un peu inhabituelle. Ton sourire me faisait très plaisir lorsque j’enchainais mes bouchées en prenant mon temps évidemment. Ton regard remonte vers le mien, je te souris immédiatement avec une grande douceur comme à mon habitude. Tu avoue être encore plus heureuse de passer la journée avec moi. J’en rougis sur le coup, j’étais surpris. Je ne m’attendais pas à ce que tu me dises cela aussi facilement. J’avais les yeux pétillant de bonheur à ta sincérité qui pouvait s’entendre à ta voix ou tout simplement se voir à ton regard.

« Je suis également très heureux de passer la journée avec toi Odélia. Je sais que mes journées sont longues à cause l’école et du travail mais j’espère que tu ne te sens pas trop seule quand je ne suis pas là ? Tu vas voir, on va bien s’amuser ! On ira doucement dans l’eau pour que tu prennes tranquillement l’habitude et je ne serais pas loin de toi… »

Pas loin ? Il ne faut pas non plus que je sois trop près, cela pourrait la déranger non ? Surtout avec les autres autour…Je gratte ma nuque, montrant une certaine réflexion. Il est vrai que je passe beaucoup de temps à l’université, en cours, à m’entrainer ou encore à travailler de temps en temps. Lorsque je suis à la maison, je révise un peu mais j’essaye de passer tout mon temps avec toi pour qu’on profite l’un de l’autre. C’est un peu étrange dit ainsi mais j’ai conscience que tu es seule la journée en semaine…Je continue à manger mes œufs. Un bon verre de jus d’orange et l’on commence à ranger la table et faire la vaisselle. On le faisait à deux car je ne voulais pas te laisser tout faire, tu n’étais pas avec moi pour cette raison.




Tu file à la salle de bain, je te suis du regard avant de me diriger vers ma chambre pour commencer à prendre les affaires qu’il me faut. Un short en jean bleu avec un tee-shirt blanc très classique. Il me faut un maillot de bain, je prenais le temps de choisir. Il faut dire que j’en avais plusieurs. J’avais décidé d’en prendre un noir avec une bande bleu sur l’un des côtés. Ensuite, je prends un sac à dos avant de me diriger vers la cuisine. Nous avions préparé deux petits repas froids à manger pour ce midi, sans attendre je les mets dans le sac ainsi que deux bouteilles d’eau. Tu reviens assez rapidement auprès de moi, touchant mon bras. Tu m’interpelles avec une question assez intéressante. M’appeler maître devant les autres ? Je te regarde, ne sachant pas trop quoi répondre. Je préfère que tu m’appelles par mon prénom mais en même temps…les autres vont réagir comment à cela ? Ils sont très gentils avec les hybrides mais viennent d’un monde ou les hybrides sont inférieurs bien que certains pensent comme moi. Je te souris tendrement avant de te répondre.

« Tu peux m’appeler comme tu le souhaite…Maître, maître Tôma ou Tôma ! Ils sont un peu comme moi, c’est-à dire qu’ils traitent correctement les hybrides sans les considérer comme des êtres inférieurs. Ils ne feront pas forcément attention à ce genre de détail quoique peut-être plus si tu m’appelles maître. Ne t’inquiète pas sur ce détail, de toute façon tu es avec moi et ils n’ont pas leurs mots à dire sur notre relation et la manière dont on s’appelle. »

J’approche mon visage du tien avec un grand sourire un peu amusé mais surtout très heureux. Je caresse ta joue avec délicatesse avant d’aller me préparer dans la salle de bain. J’enfile mes habits sans tarder après mettre brosser les dents. Je coiffe un peu mes cheveux avant de mettre ma boucle d’oreille qui me tient à cœur. De toute façon, je ne passer pas longtemps à me préparer étant un homme. D’autant plus que mes cheveux sont plutôt du genre rebelles. Avant de sortir de la salle de bain, je prends deux serviettes dont l’une assez chaude pour que tu n’attrapes pas froid plus tard. J’étais très attentionné de base avec les filles mais toi c’était un peu différent. J’avais vraiment envie de l’être et de faire attention à toi…Je sors et m’avance vers toi.

« Voilà, j’ai fini de me préparer ! J’ai pris les deux serviettes, la tienne sera la violette ! Elle est chaude, tu n’auras pas froid en sortant de l’eau. J’ai également pris nos repas et de l’eau pour ce midi. Tu penses à quelque chose que j’aurais oublié et dont tu aurais besoin Odélia?»

Je place les deux serviettes dans le sac qui est enfaîte un grand sac de sport noir. Tu n’allais rien porter, j’avais pris exprès un seul sac pour que tu sois assez tranquille sur ce point. Je te regarde de haut en bas assez discrètement. J’espère qu’elle a bien pris le maillot de bain une pièce, je ne voudrais pas que les autres la regarde de trop…C’est ma dragonne après tout ! Je commence à aller vers l’entrée pour mettre mes chaussures.

 J’adorais nos petits moments de rapprochement, ne vous faîtes pas de mauvaises idées, je ne parle pas de celui de ce matin au réveil ! Non, bien que je fusse heureux d’être si proche d’elle, ce n’était pas correcte. Je parle des caresses dans ses cheveux, sur sa joue ou encore lorsque j’ai l’occasion de caresser avec délicatesse ses cornes. D’être près d’elle, ma tête passant au-dessus de son épaule ou encore lorsque nous semble l’un à côté de l’autre assis sur le canapé à regarde un film par exemple. Tout s’est petits moments me plaisent sans jamais que je ne m’en lasse, alors il m’est naturel de vouloir prendre soin de ma dragonne. Un sourire de sa part fait battre mon cœur légèrement plus rapidement comme à cet instant quand je lui précise que la serviette la plus chaude et pour elle. Lorsque j’avance à l’entrée pour mettre mes chaussures, je ne peux m’empêcher de sourire joyeux à l’idée qu’on passe toute la journée ensemble à s’amuser ! Je remarque d’ailleurs un détail.

« Merci Odélia d’avoir pris le temps d’aérer l’appartement pendant que je me préparais ! Allons-nous amuser maintenant ! La journée s’annonce particulièrement sympathique surtout avec ce soleil. »

J’étais particulièrement enthousiaste et tu pouvais facilement le ressentir à ma voix ainsi qu’avec les expressions s’affichant sur mon visage. J’attrape le sac de sport qui contenait le nécessaire à notre journée avant qu’on quitte notre chez nous l’un à côté de l’autre. Le soleil avait déjà pointé le bout de son nez depuis un moment et la température était douce mais suffisamment élevé pour que nous profitions d’une agréable baignade à la rivière. Tu pouvais marcher librement à mes côtés sans être tenue en laisse contrairement à d’autres hybrides que nous croisions. Les pauvres, cela me faisait de la peine de voir ce spectacle…mais je n’avais pas le temps de penser à eux. Je voulais profiter de toi aujourd’hui et de mes amis au passage car après tout c’est eux que nous allions rejoindre. L’on marche tranquillement et tu arrives de plus en plus à marcher près de moi en te sentant bien. C’est quelque chose que j’apprécie grandement.  




Nous arrivons à l’arrêt de bus, nous n’avions pas le choix si nous voulions aller à la rivière de cristal. Je monte le premier avec l’espoir de trouver une place assise qui t’était destinée évidemment mais malheureusement, nous n’étions pas au premier arrêt de la ligne de bus donc toutes les places étaient prises. L’on se dirige dans l’espace des places debout. Je me tourne vers toi, pour pouvoir te regarder et te sourire tendrement, légèrement désolé de la situation. Je remarque rapidement que tu es trop petite pour pouvoir te tenir à quoique se soit. Il y avait beaucoup de monde dans le bus, nous collant légèrement. Je voulais te proposer de te tenir à moi, j’allais même ouvrir la bouche pour commencer à te le dire quand je remarquai que tu t’efforçais à te tenir seule en gardant ton équilibre. J’étais fier de toi alors que je me tenais à une barre en fer très caractéristique des bus…

Un événement inattendu obligea le bus à freiner brutalement. J’avais réussi à ne pas trop basculer bien que je me retrouve contre une paroi du bus. Tu n’arrivas pas anticiper le mouvement sans oublier que les autres personnes derrière toi t’écrasaient complétement contre moi. J’avoue rougir en sentant ta poitrine compressée contre mon corps ainsi que ta jambe entres les miennes…tu touchais mon entre jambe ! J’étais légèrement rouge mais instinctivement ma main vient se placer sur ta hanche pour te soutenir. Tu ne pouvais pas bouger et moi non plus…Mon regard se pose sur toi au niveau de ton visage rouge tomate à cause de cette situation. Je n’étais pas très content mais pas à cause toi, des personnes collées à toi et j’espère que personne n’en profitait au passage !

« Est-ce que tu vas bien Odélia ? Tu n’es pas trop écrasé ? Ne t’inquiète pas, ce n’est pas de ta faute. Je vais trouver une solution pour que tu es plus de place… »

Je ne tarde pas à me redresser légèrement, t’écrasant un peu plus à moi mais cela n’est que pour une courte durée, ta jambe appuis un peu plus sur mon sexe qui se tend légèrement bien qu’il ne soit pas au même point que ce matin à cause la situation désagréable. Je râle un peu contre ceux qui t’écrasent sans gêne avant de les repousser de ma main libre mais cela ne fonctionne pas très bien…Je grimace, je crois que c’est la première fois que tu vois cette tête. Je me colle un peu plus à la paroi du bus en appuyant délicatement sur ta hanche pour que tu me suives avant que j’essaye de nous tourner tous les deux pour échanger nos places. Je pousse légèrement sur le côté les autres qui se mettent à râler. De toute manière ça râle un peu dans tous les sens… J’arrive à te mettre dos à la paroi du bus, étrangement les personnes qui te collaient précédemment l’étaient moins avec moi ! J’étais proche de toi mais j’essayais de ne pas te coller de trop, bien que cette fois c’est l’une de mes jambes qui se trouve entre les deux tiennes… Je pose mes deux mains sur la paroi du bus, mon regard dans le tien.

« Excuse-moi, j’espère ne pas t’avoir fait mal ? Tu as plus de place maintenant non ? Au moins, tu n’es plus écrasé par les autres…tu seras plus confortable pour le reste du trajet. J’espère qu’il n’y aura pas d’autres problèmes du genre. Il ne faudrait pas se blesser inutilement. N’hésite pas à te tenir à moi Odélia, je suis là pour toi ! »

Je souris légèrement embarrassé par ce que tu as pu sentir…cette fois nous étions tous les deux biens conscients de la chose. Tu n’avais peut-être pas senti tellement s’était léger et pour dire vrai, je n’avais pas franchement trouvé cela agréable à cause de la présence des autres et du fait que tu étais complétement compressé. Le bus redémarre après que le conducteur se soit excusé. Mon regard descend légèrement de ton visage à toi poitrine car s’était pile mon angle de vue étant plus grand que toi mais je tourne ma tête pour regarder ailleurs, ne voulant pas paraître pour un pervers. D’ailleurs j’essayais de me coller aux autres pour éviter que tu sois écrasée. Heureusement pour nous, quelques arrêts plus loin, il y a beaucoup de monde qui descend ce qui nous permet d’avoir plus d’espace. Je m’éloigne de toi, libérant ma jambe de l’emprise des deux tiennes…cela devait te soulager dans un sens. J’étais sacrément gêné intérieurement car cela faisait deux rapprochements en une seule matinée…la journée n’était pas fini et j’avais l’impression que ce genre de petit épisode ne faisait que commencer ! D’une certaine manière, j’avais tout de même apprécié de t’avoir cette proximité avec toi mais j’espérais que les prochaines soient de notre volonté et non causé par le hasard…

Le temps passe assez vite et nous arrivons à la Rivière de Cristal. Je te souris avec beaucoup de douceur alors que le bus s’arrête. Il est temps pour nous de descendre, ce que l’on fait assez facilement car la majorité des personnes encore présente descendent ici comme nous ! Je prends gentiment ta main avant de nous décaler du bus pour pouvoir parler avec plus de facilité au vu de la joie des autres. Je regarde le lieu avant de poser mes yeux sur toi.

« Nous voilà arrivé Odélia ! Il nous reste plus qu’à retrouver mes amis qui sont surement arrivés. Nous avions convenu d’un lieu de rendez-vous, je vais nous guider. Ce n’est pas très loin mais tu verras le cadre est vraiment sympa et nous seront tranquille pour profiter de la journée »