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L'affaire d'une vie, ou d'une fin [ft. Ryuku Tsuji]
Eliott NightFray
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Dim 18 Oct 2020 - 8:51

L'affaire d'une

vie, ou d'une fin.

@Ryuku Tsuji
En espérant que ça te plaise  hug A oui, j'ai pas décrit précisément mon perso : mais habillé comme il l'est il est totalement comme sur l'image x)
Emrik n'aimait pas l'idée... Mais je devais essayer. Je m'étais renseigné, au moins un peu. Pas assez je concède, et en même temps sans prendre de risque, je n'arriverais à rien. Enfin, pas à garder mes arrières comme je l'entendais du moins. C'était ce que je me répétais intérieurement en m'éloignant de l'orphelinat. Son toit de tuiles brunes devenaient de plus en plus petit sous ma visière sombre, au fur et à mesure que je m'éloignais. Oui, j'avais tout de même mis le costume pour l'occasion. Simplement pour pouvoir m'éclipser sans avoir donné mon visage s'il se montrait récalcitrant. Puis s'il ne l'était pas, mieux valait le protéger de cette information. Il allait en savoir beaucoup, malheureusement. Mais si on voulait remontrer jusqu'à moi via lui, je devais m'assurer que ce soit -au moins- difficile. Je ne savais pas jusqu'où mon père pouvait aller pour son foutu projet...
M'enfin, il n'y avait pas de raison que ça tourne mal. Et j'avais bon espoir de me trouver un soutien en cas de problème. Je cheminais donc de ruelle en ruelle, montant sur quelques toits depuis Baxsi jusqu'à Kitek. Dans le fond, j'aurais bien sonné avant d'entrer... mais ce n'était pas le genre de la maison. Puis ce n'était pas le genre de chose qui allait le préserver des menaces. En soit le plus impoli était aussi le plus discret. Et le plus discret laisse le moins d'informations. Une fois arrivé, je fis donc le tour du bâtiment. La nuit étant tombé depuis un moment, je n'étais pas réellement dérangé. Il me suffit d'éviter le grand axe auquel était relié le bureau. En même temps j'allais pas m'introduire dans une propriété privé par une grande rue... là où tout insomniaque pouvait me voir de loin. Le tour fait, je repérai alors une fenêtre ouverte au bon étage, et sur la bonne pièce. Parfait ! C'était un peu haut... mais ça se faisait. Entre les escaliers de services sur le mur opposé et quelques rebords, je mis finalement le pied dans son bureau sombre après quelques bonds.

Le plus gros était fait, plus qu'à attendre. Pour le confort, je me permis d'allumer une petite lampe. Assez pour me donner un peu de lumière, mais pas assez pour alerter un regard attentif depuis les fenêtres. Dans le fond cela ne reflétait pas beaucoup. Il allait probablement arriver d'ici quelques temps, peut être quelques heures. Le jour se levait lentement à l'horizon. Je marchais donc à pas lents dans la pièce pour patienter, tournant et retournant dans ma tête le discours que je comptais lui sortir.
Un coup d'éclat qui fait la carrière d'hommes de loi. Probablement. Quand les affaires d'éthiques se mêlent aux affaire juridiques... c'est que l'éthique est vraiment partit en couille. Dans le fond, vu le profil du type, j'avais bon espoir d'arriver à une entente. Mais quelque part j'étais nerveux... Je crois que, je n'aimais pas l'idée d'autant me confier à un inconnu. En vérité son affaire choc, c'était ma vie... S'il me demandait de parler de Léa ?!

Non stop. Me reprenant, je secouais la tête pour m'en sortir ces idées. Si mon histoire pouvait servir de tribune, c'était une bonne chose. J'avais signé pour... qui fait signer ça à un gosse de 6 ans ? Mon père... Mais j'espérais qu'il le paye... enfin au moins qu'il le paye s'il arrive à mettre la main sur moi. Cet avocat pouvait aider, il était du métier non ? Et une affaire comme ça ça secoue les foules qui aiment à se complaire dans leur bienséance de façade. Ils veulent sécurité et suprématie à moindre prix... La peur fait faire tant de conneries...
Alors je ne devais pas avoir peur de la discussion. Je me l'interdisais, comme à chaque fois. Soufflant un grand coup, je vis cela plus positivement. Je vis cela comme une chance, un moyen de vivre ma vie, ce qu'il en reste, comme je l'entendais et sans compromis. Finalement, j'occupais le reste du temps à observer la pièce, lisant les tranches de livres ou autre, pour me changer un peu les idées. Je m'étais posé, non derrière le bureau, mais dans un siège que j'avais tourné vers la porte d'entré. Prêt à recevoir le maitre des lieux, regard et visage cachés derrière la visière. Cela allait être une surprise pour lui, forcément. Maintenant plus qu'à espérer qu'elle soit bonne.
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Ryuku Tsuji
Ven 23 Oct 2020 - 2:52

   
   

   

   

   L'affaire d'une vie ou d'une finRyuku Ft Elliot

   

   

   Une journée comme une autre commençait pour moi avec un réveil un peu difficile, car je n’aurais pas dû trainer au bar hier soir avec des membres du parti. Je commençais ma matinée avec la même routine depuis que j’avais débuté mon travail d’avocat. Je m’étais fait une belle illusion en pensant changé les choses, je n’avais que des petits cas à défendre et certes je sauvais quelques hybrides mais c’était loin de ce que j’imaginais et je ne sais pas combien de temps il me faudrait pour tous les sauver et aussi je peux les sauver. Ma position dans le parti stagnait, ce qui n’arrangeait pas les choses, car je voulais changer les choses je devais défendre des gros cas et monter les échelons.

Après avoir fini mon café et fait une douche rapide, je pris le temps de m’habiller tranquillement, aujourd’hui ça allait être comme d’habitude, une veste noire et une chemise blanche, on change pas les bonnes habitudes. Une fois prêt je me dirigeais vers mon cabinet avec une attente habituelle qu’un hybride fasse appel à moi dû aux violences de son maitre.

 

J’arrivais à mon cabinet et avant d’ouvrir la porte et j’entre-voyais de la lumière. J’avais pourtant fermé les volets hier soir non? Bref ce n’est pas comme s’il y avait quelque chose à voler. J’entrai et je fus étrangement surpris de trouver un étranger assis dans une chaise de mon bureau entrain de lire. Un étranger au visage masqué qui plus est, que pouvait-il faire ici ? Il était entré comment? Pleins de question me venait en tête mais une sortait du lot et c’était Qui était-il, donc je m’empressai de lui demander.

Bonjour Monsieur, que faites-vous dans mon bureau?

Je gardais un ton poli, sait-on jamais ce qu’il pouvait arriver, il m’avait l’air d’avoir une sorte d’armure, donc je peux en déduire qu’il sait se battre ou à recours à la force, donc vaut mieux garder une approche cordiale et calme. Je donnais un bref coup d’œil à la fenêtre, elle n’avait pas l’air d’avoir être forcé donc un professionnel je suppose.

Je suppose que si vous êtes ici c’est pour me demander mon aide ou me voler quelques choses? Sauf qu’il n’y rien de valeur ici.

Je croisais intérieurement les doigts pour qu'il me demande de l'aide, car si il était pour me voler ça ce serrais mal finit pour moi.

   

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Eliott NightFray
Dim 25 Oct 2020 - 13:40

L'affaire d'une

vie, ou d'une fin.

@Ryuku Tsuji
Tadaaa !  love
Et comme prévu l'avocat arriva. Posant le livre que j'étais en train de lire sur le bureau à coté, je posais mon regard camouflé sur lui alors qu'il me saluais. Je rendis la salutation d'un signe de tête en me relevant. Sur la fin de ses mots que j'écoutais, je m'éloignais un peu pour lui permettre de rentrer. Mon but n'était pas de lui faire peur. Une fois finit je hochais la tête avant de reprendre.

"Plus une certaine forme d'aide qu'un quelconque vol banal, il est vrai." Je forçai ma voix dans les graves. Une simple habitude. Si cela pouvait s'entendre pour toute oreille attentive, ce n'était pas disgracieux pour autant. Cela sonnait simplement un brin faux. Faux ou pas, c'était une sécurité en plus. "Pour autant avant d'en venir au vif du sujet, je vous enjoindrais à fermer la porte. Des oreilles indiscrètes pourraient beaucoup nous couter, à tous les deux."

Je n'avais pas grand doute sur la réactivité de l'avocat à ce sujet. Affaire sensible ou pas, la confidentialité est une chose commune dans le secteur. Encore heureux... le droit n'est pas une affaire de spectacle... enfin pas encore et pas avant d'en venir au procès devenus véritables scènes de théâtre. Je soupirais intérieurement à cette idée, lui laissant le temps de s'installer. Sur ses mouvements, je prenais soin de garder une certaine distance. Pas par méfiance personnelle -je savais qu'il ne pouvait me faire aucun réel mal- mais pour le rassurer lui. Je n'allais rien lui faire. En vrai même s'il était récalcitrant j'avais plus prévu la fuite que le passage à tabac...
Restant debout, bras croisés, je repris une fois que nous étions dans un cadre plus intime.

"Je ne vais pas y aller par quatre chemins Monsieur Tsuji. J'aimerais, d'une certaine manière, garder mes arrières en vous confiant un dossier à ressortir si jamais je suis attrapé. C'est un gros dossier, un de ceux qui pourrait faire votre carrière. Pour autant c'est aussi un dossier dangereux : je ne sais pas jusqu'ou les porteurs du projet seraient prêt pour le mener à bien. Enfin, je me dois de vous prévenir : c'est un dossier qui, s'il doit être ressortit au grand jour, nous opposeraient au partie Siyaasi, du moins une de ses branches de recherche. Je ne me perdrais pas à parler politique avec vous. Et si je suis venu vous voir vous, c'est que j'ai entendu parler de vos méthodes assez intéressantes et "humaines" pour un membre de ce partie. Pour autant, vis à vis des Siyaasis, je m'arrêterais à dire que parfois ils vont trop loin. Cette affaire peut en être la preuve et mettre à mal beaucoup d'institutions si jamais elle ressort. Ne jamais négliger l'opinion publique : mais je ne vous apprend rien je suppose."

Sur mes mots j'avais fait quelques pas, lents et calmes, plus pour garder tous mes muscles éveillés qu'autre chose. Quelques regards cachés derrière ma visière teintée se posèrent sur lui tout au long des mots, et un finit par se figer plus longuement une fois mes propos finies. Je m'arrêtais donc de marcher, le regardant. J'attendais son avis.
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Ryuku Tsuji
Dim 8 Nov 2020 - 5:52

 
 

 

 

  L'affaire d'une vie ou d'une finRyuku Ft Elliot

 

 

  L'étranger masqué commençait en me rassurant que c’était de l’aide qu’il avait besoin et j’imagine bien qu’il n’aurait pas hésité à me cambrioler si cela avait été le cas. Mais quelque chose était assez inhabituel, il forçait sa voix dans les graves comme pour ne pas ce faire reconnaitre. Il me demandait ensuite de fermez la porte, c’était vrai qu’ici c’est un cabinet d’avocat et non un salon de thé. Je fermai la porte sans me soucier de donner les épaules à mon interlocuteur mystérieux et au risque de me faire attaquer car au point ou j’en étais j’avais confiance.

Je vous rassure, la confidentialité est une de mes priorités. Disais-je après avoir fermer la porte et m’être retourné.

Je notais qu’il gardait une certaine distance vis-à-vis de moi, pourquoi donc? Avait-il peur de moi? Certainement pas, il avait l’avantage. Était-ce plus pour me mettre en confort? J’apprécie le geste de ça part mais ce n’était pas vraiment nécessaire. Il commençait par la suite à m’expliquer la raison de ça visite inattendus. Il possédait un dossier qui disait-il allais faire ma carrière, gentil de ça part mais mon enthousiasme retombait aussitôt quand il m’annonçait que c’était un dossier dangereux. Il m’expliquait aussi que s’il lui arrivait quelque chose je devais utiliser ce dossier, ce qui renforce la dangerosité du dossier et aussi met en péril sa vie. L’étranger continuait en disant que cela nous opposerait à une branche des Siyaasi, ceux de la recherche et ça tombe bien ce sont ceux que j’aime le moins. Il conclut en disant que cela mettrait à mal le parti et ce qui est plutôt vrai, à en croire de ces dires ce dossier ferrais imploser le parti de l'intérieur et/ou calmerais les extrémistes et ferrais avancer le parti dans une direction plus humaine.

Très bien, avant que je me décide à vous aider, vous allez devoir me dire ou me donner accès à l’intégralité du dossier, pour que je puisse peser les pour et les contre que cella apporterais. Bien évidement en tenant compte de vos dires, cela ferrait un sacré coup au sein de la scène politique.

Un détail qui sur le moment ne m’avait pas frappé sur le coup, c’est quand il a dit que mes méthodes intéressantes et humaines. Étais-je si connu que ça ? Mais quoi qu’il en soit, cette affaire pouvait m’apporter beaucoup, certes je n’ai jamais été avare d’avoir du succès mais si cela pouvait sauver des vies et en prime me faire monter dans le parti je ne vois pas le problème.

Et avance de commencer, aimeriez-vous un café ou un thé?

Lui disais-je en me dirigeant vers l’armoire ou je gardais le café et le thé.


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Eliott NightFray
Lun 16 Nov 2020 - 23:52

L'affaire d'une

vie, ou d'une fin.

@Ryuku Tsuji
Tadaaa !  love Me suis permis de dérouler après l'installation, dit moi si ça te va de passer un peu vite sur les boissons xD
Réactivité et discrétion. C'était agréable. Le laissant fermais la porte j'avais mené ma petite explication, voyant ce dernier me demander les éléments. Il fallait en venir à cela... Je contenais un souffle nerveux pour me donner du courage alors qu'il me fit sa petite proposition. C'était courtois. Je me contentais d'hocher la tête en répondant.

"Fort aimable, café pour moi."

Répondis-je sobrement. Oui bon... la toubib allait gueuler... Le café c'est pas bon pour le cœur. Mais bon, vu ce que j'avais bouffé, je n'étais plus à un ou deux jours prêt avant que ce dernier ne lâche. Puis... je voulais un petit coup de boost pour gérer la conversation. L'idée m'étais agréable... plus agréable que ce que j'allais devoir me remémorer pour la mener à bien...
Aussi laissais-je un léger silence courir alors qu'il préparait les boissons. Par où commencer ? Je réfléchissais quelques instants avec hésitation. La main se porta lentement sur le haut de ma tenue où était glissée un carnet. Son carnet. Quelque part... le dévoiler m'étais désagréable... mais en même temps je n'avais pas le choix... Aussi j'attendis que l'avocat eut fini et servi pour reprendre.

"Alors... tout dépend à quel point vous voulez être au fait d'éléments sensibles. Des noms, des précisions. Des informations qui pourraient vous trahir. Mais pour faire simple, disons que je vous propose de découvrir un projet Siyaasi secret. Un projet qui peut fortement soulever la polémique. Ce projet a commencé il y a 13 ans maintenant, et se nomme probablement encore le projet Icare. A cette époque, aucun mouvement Vidhori encore affirmé, mais les membres les plus critiques du partie étaient déjà méfiants sur une rébellion à venir. Leur solution miracle : se forger un super héro, m'enfin avec les traqueurs il faut croire qu'ils ont réussi. A l'époque l'idée était une sorte de mascotte défendant les humains bien pensants des vilains hybrides bestiaux et violents. Pour ce faire, leur but a été d'entrainer un enfant dans des proportions aussi critiquables éthiquement que dangereuses médicalement. Cet enfant vous l'avez devant vous à présent."

Je pris le café probablement servi pour en prendre une grande gorgée. La chaleur brûlait, mais je n'attendis pas. Cette sensation me déconcentra quelques instants des souvenirs remontant à la surface. Finalement, je reposais la tasse pour sortir un carnet de ma tenu. Ce dernier était plaqué à mon buste jusqu'alors. Sa couverture rouge présentait un titre écrit à la main, d'une écriture d'enfant. "Journal secret de Léa Green" J'eux un regard sur lui, hésitant et peinant à garder mon flegme froid. Je repris, d'une voix un peu moins grave.

"Alors... je ne sais pas ce que vous pensez des pratiques Siyaasi, la formation de leurs traqueurs et tout cela. Mais moi je n'en étais pas un. Et je ne saurais dire à quel point cela ressemble, ou pas. Pour ma part, j'ai été entrainé entre mes 6 ans et mes 16 ans de façon intensive. Physiquement pendant les 2 premières années, au combat les deux années suivantes, et à manier un nouvelle technologie pour combattre sur les 6 dernières. Le but : avoir un combattant surpuissant maniant une technologie révolutionnaire. Enfin, voilà comment son créateur la nommait et décrivait son projet."

Finalement, je déglutit un peu, cherchant à cacher cela au maximum. J'ouvris le journal à une page, et le tournait vers Monsieur Tsuji. Mes doigts tremblaient très légèrement. Je continuais d'une voix un brin plus tremblante.

"Elle s'appelait Léa. Léa Green, l'hybride d'un des experts intervenus tout au long de ma formation. Lorsqu'ils se sont rendu compte que nous nous rapprochions, ils l'ont piqué devant moi. C'est ce qui m'a poussé à partir... avec leur fameuse technologie révolutionnaire. Mais pour eux, je crains de n'être que la propriété de leur projet... le fruit de 10 ans de travail... Et qui sait ce qu'ils voudraient faire pour récupérer leurs résultats. J'ai joué les ombres pendant 3 ans, mais je ne sais pas combien de temps je pourrais continuer ce manège risqué. S'ils m'attrapent, je n'ai aucun plan B. Que certains gosses acceptent un traitement ignoble pour devenir traqueur, c'est déjà discutable et clairement monstrueux à mes yeux. Mais moi je refuse d'être leur chose un jour de plus. Si j'appartient à quelqu'un, c'est à cette ville. Et je choisit de me dévouer au bien-être de chacun de ses habitants, pas au despotisme d'humains terrifiés par la peur de l'autre..."

Ma voix était revenu dans ses timbres normaux, laissant apparaitre une voix de jeune homme assez aigue finalement. Je m'étais laissé emporté. Elle tressaillait, tandis que quelques larmes coulèrent sous ma visière jusque sur mes joues à nues. Je devais pas lâcher... pas maintenant... A cette instant, mon plan B était secondaire... Si je devais me faire attraper pour offrir une réelle justice à Léa, j'étais prêt à le faire.
Voici l'extrait de journal que l'avocat avait sous les yeux :
Journal de Léa Green a écrit:
6 janvier 2254 : Cher journal,
j'en peux plus ! Pourquoi Eliott ne prête plus attention à moi ? Ca fait plus de 3 ans maintenant ! D'un coup.. je comprend pas pourquoi... Je pensais qu'il m'aimait ! Mais il a décidé de m'ignorer... Et maintenant il passe la moitié de son temps à jouer avec son nouvel attirail, et l'autre moitié à se faire soigner des accidents. Je supporte plus de le voir se faire du mal comme ça... J'en peux plus d'entendre tous ses humains parler de lui comme d'un cobaye... Même son propre père dit ça !
J'ai entendu les propos de Monsieur Herald... Ils lui font du mal... ils sont en train de le tuer ! Je dois faire quelque chose... je l'aime... Même s'il ne m'aime pas... je peux pas laisser ces humains tuer l'un des leurs... Eliott... si un jour tu lis ceci... sache que je t'aimes. Malgré ce que tu as fait je t'aimes... si tu a encore des années devant toi... vit pour toi... Si les humains nous traitent comme des esclaves, toi ils te traitent pire... Tu n'es pas leur pantin : fuit, c'est tout ce que tu as à faire.

Je dois le convaincre... au moins de me reparler... C'est important ! Je vais le coincer dans les couloirs après son entrainement nocturne... là on pourra parler. Je... je sais pas si j'oserais tout lui déballer... mais j'essayerais... Quand je suis avec lui... je veux juste profiter de l'instant comme s'il n'allait jamais s'arrêter.
Sont joints en dessous une série de schémas et de calculs, recopiés de Loyd Herald. La fin est nette et sans appel : elle dit qu'à 16 ans, l'espérance de vie d'Eliott est estimé à 30-35 ans. La cause de mort la plus probable est la crise cardiaque, ou l'insuffisance respiratoire.

Lloyd Herald est un scientifique bossant au pôle des sciences Siyaasi dont Ryuku a put vaguement entendre parler. C'est un zoologue de bonne réputation. Pour autant ses activités sont vagues depuis 13 ans. Il n'a fait pas de gros titres, ni même de bruit dans la sphère scientifique depuis un moment. Beaucoup disent qu'ils prépare quelque chose, et ils voient cependant des collègues dans un centre Siyaasi protégé.
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Ryuku Tsuji
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Ryuku Tsuji
Lun 11 Jan 2021 - 23:27

 
 

 

 

 L'affaire d'une vie ou d'une finRyuku Ft Elliot

 

 

 Après lui avoir servi le café, je m’en pris un aussi. C’est mieux d’etre a l’aise dans ce genre de conversation. Il commence donc à m’expliquer un peu mieux la situation, cela regardait donc un projet secret du parti qui servait à entrainer des enfants dans des conditions tout autre que éthique. J’avais commencé à prendre note, la moindre information était essentiellement, même des choses qui pour l’instant pouvais n’avoir aucune importance, elle l’aurait au moment voulu.

Je vois, plus j’aurais d’information plus ça auras de poids et ne vous inquiéter par moi. Si le dossier que je consisterai est solide et bien étoffé non seulement ça serra gagné d’avance mais que je ne risquerais absolutement rien et je peux vous promettre qu’il ne vous arrivera rien aussi. Mais pour cela je dois avoir les moindres détails, aussi douloureux peuvent-ils etre.

Il me raconta ensuite ce qu’il l’avait poussé à partir et à se décider de faire sortir toute cette affaire au grand jour, en me montrant un journal. Il m’expliqua aussi c’est motivation qui sont tout à fait nobles, de vouloir défendre les habitants de cette ville. Il me parlait aussi d’une fille, Léa Green qui était une hybride et l’étranger était proche d’elle. Je comprenais mieux le coter personnel de cette affaire.

Je commençais donc à lire le passage du journal que l’étranger m’avait donné. En lisant j’avais un pincement au cœur, c’était horrible ce qu’elle pouvait vivre et ce que Elliot subissait. Il n’était plus un inconnu désormais, je connaissais son prénom, mais je décidai de le garder pour moi pour le moment. Un passage et un nom me frappa, la fin de l’extrait du journal mentionnait qu’Elliot n’avais pas une espérance très longue de vie, ce qui n'est pas très bon vu le bien qu’il veut faire autour de lui et puis, Loyd Herald était un nom que j'avais déjà entendu, je ne me souvenais plus d'où mais ce nom ne m'était pas inconnus.

Je comprends vos motivations d'une meilleure manière désormais. Je vous promets que nous donnerons justice à Léa. Ça serra pas une mince affaire, mais avec les détails que vous me fournirez cella devrait pouvoir se faire.

Sur mes notes je fis un résumer du passage que j’avais lu du journal, ça me servira pour plus tard. Il était temps de commencer le travail de rassembler toutes les informations et établir une ligne du déroulement des événements. Outre à crée une clarté dans le montage du dossier, cela permettrait aussi d’avoir un cadre plus grand de la situation.

Si vous voulez faire une pause n'hésiter pas et si vous n'avez nulle part où aller, je peux vous héberger sans soucis. Quoi qu’il en soit le dossier ne serra pas prêt en un jour, vu l'ampleur que ça prend et la complexité il faudra plusieurs mois pour tout préparer avant d'aller en jugement.

Si on jouait bien nos cartes, les hybrides en sortiraient victorieux et il n'y aurait plus d'expérience faite à leur égard et de mon côté cella me faire monter très vite les échelons du parti et de là je pourrais influencer au mieux leurs conditions de tout les jours.


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Eliott NightFray
Lun 18 Jan 2021 - 3:49

L'affaire d'une

vie, ou d'une fin.

@Ryuku Tsuji
Tadaaa !  love Petite référence à Ace attorney cachée dedans %D
Il était... idéaliste... c'était pas prévu ça... Bordel, c'est ce genre de cas où on va encore dire que je fais pas mon âge, mais tant pis. Je pris à peine quelques secondes de pause, juste de quoi régulariser mon souffle. Idéaliste, mais à la fois étonnement perceptif... Donner justice à Léa... il l'avait donc sentit...

"C'est gentil, mais j'ai un endroit encore sécurisé pour le moment. Je suis plutôt d'avis que je ne dois pas attendre qu'ils trouvent ma planque pour agir..."

Reprenant un peu contenance, j'avais presque honte... Je refermais le carnet tenu à une main tendis que l'autre balaya les quelques larmes rapidement. Je n'avais pas le droit, pas ici... une sorte de réflexe étouffa toute la pensée émotive. Un début de haine commençait à brûler dans le fond de mes entrailles. Si je m'effondrais maintenant sous l'émotion, elle était morte pour rien...
Il se pensait réellement en sécurité... c'était dangereux... et imprévu. Si je m'effondrais maintenant, sa naïveté parviendrait à le tuer.

"Un dossier pas prêt en un jour, bien entendu j'en étais conscient. Pour autant Monsieur Tsuji, je ne pense pas que nous nous soyons compris... Vous êtes touchant... mais dangereux pour vous même... L'affaire dont je parle n'est pas une affaire dont on peut sortir victorieux "simplement" avec un bon dossier. Tout le monde n'aime pas à voir la vérité sous les projecteurs... Si me faire taire leur couterait des années de travaille, en faire de même pour vous couterait bien moins à mon sens et d'après mes recherches... Et je crains qu'ils ne soient en mesure de réfléchir à cette éventualité... comme à la mettre en œuvre bien plus vite qu'on ne le pense. Nous ne sommes pas dans une cité de droit, bien pour cette raison que vous comme moi existons. Il serait bon de ne jamais oublier cela."

S'il pensait pouvoir confronter les dirigeants simplement avec un dossier, il risquait gros. Probablement sa vie en fait. Et je ne voulais pas être le déclencheur de sa mort. De ce que j'en avais entendu parler, ce type n'était pas trop un mauvais homme, pour un avocat du partie...
Un peu plus grave, je baissais légèrement le regard. Reprenant mon café en main j'en bus un peu avant de continuer.

"Finnian NightFray, porteur de ce qui fut nommé le projet Icare à sa création. Ce projet commença en décembre 2249. J'avais donc 6 ans. Ce projet a été supervisé et mené dans un centre Siyaasi classé secret défense. En mai 2251, j'y ai d'ailleurs été consigné afin d'éviter tout débordement avec d'autres enfants. Je ne l'ai pas quitté entre cette période et septembre 2259, date de ma fuite. Léa a été piquée quelques jours avant, sous ordre du chef de projet. Vous devez savoir que ce dernier, Finnian NightFray, a laissé un enfant se porter volontaire pour son projet lancé dans le plus grand secret. Il a laissé son fils le faire. Oui, il s'agit de mon père."

Même de derrière la visière, je crains un instant qu'il puisse sentir la haine dans mon regard... M'enfin ma pause ne fut pas longue.

"S'il a put mener ça, avec la quantité d'expert intervenus dans mon entrainement, c'est qu'il a eut l'aval des puissants de cette ville, et donc de ce monde... Ces mêmes qui voudraient faire soumettre une expérience gênante et hors de contrôle, en faisant taire tout ceux qu'elle a converti à la vérité au passage. Alors dans ce combat, nous n'avons définitivement pas l'aval des gens qui dirigent, bien au contraire. Que leur outil finisse par se rebeller pourraient les mettre en rogne... et les pousser aux pires infamies. En revanche, ce que l'on a, comme outil, c'est les citoyens et autres d'ailleurs. Sans compter qu'Icare a plutôt la côte chez le bas peuple, ce genre d'histoire révélée, au bon endroit au bon moment, et notre mort pourrait signer une véritable insurrection populaire. Autrement dit, c'est une fois tout cela mit en place que vous serez en sécurité, pas avant. Et encore... la chance que vous, moi, ou nous deux finissions en martyrs morts avant la véritable rébellion reste non négligeable. On n'est pas en sécurité. Mais, j'y ais bien réfléchis, et tout ça reste notre meilleure chance."

Je croisais les bras, entre résignation et dépit.

"Car croyez moi, j'aimerais que toute cette affaire soit aussi simple que de faire justice à Léa. Mais elle savait que ce n'était pas que ça, et je le sais aussi à présent. Je ne sais pas à quel point le projet qui m'a tourné autour peut être lié au reste de leurs manigances, mais beaucoup trop de choses me tracassent pour penser qu'un dossier suffira. Et pour penser que nous savons tous... D'une affaire comme ça, le partie ne s'en sortira pas indemne, alors il va se défendre... avec ou sans la loi d'ailleurs. Sans compter que dans le fond, la loi est écrite par les vainqueurs... Si justice il y a, c'est autant les pratiques du parties qui seront mises à nues, formations des traqueurs et autres projets que je n'ose imaginer y comprit. Et surtout le débat sur les hybrides sera remis sur le devant de la scène, avec tout ce que ça apporte à notre fragile monde actuel. Pire, vous avez bien vu ses mots... finalement, hybride ou pas n'est il pas une façade pour eux ? Une excuse ? Il leur suffit de traiter ce qui les arrange comme des moins que rien pour installer leur suprématie, hybrides ou humains. J'en suis la preuve, les traqueurs en sont d'autres. Mais jusqu'où ils iront ?"

Je repris le café, le finissant rapidement pour me donner un coup de l'énergie.

"Sa mort doit avoir plus de sens, pas celui d'une simple affaire traitée et oubliée. Mais elle doit devenir l'étincelle qui révèle une montagne de tyrannie. Celle qui dévoile ce cher partie comme un bourreau, le notre. Celle qui m'a fait passé d'instrument de leur inquisition, à bras armé face à l'injustice. Je ne suis pas venu voir le Siyaasi monsieur Tsuji, encore moins l'homme de droit. Je suis venu voir l'homme de justice que j'ai crus voir en vous. Celui qui doit comprendre que tout ne se passera pas comme dans la théorie qu'on lui a apprise, qui est conscient de la pratique et des risques, mais aussi des armes qu'il reste. Et j'espère de tout cœur avoir vu juste, vraiment."

Grave et solennel, le retirais mon casque, laissant apparaitre l'intégralité de mon visage. C'était risqué, mais il fallait marquer le coup. S'il refusait, il y avait peu de chances que cette seule vision le mette en danger. S'il acceptait, il pouvait comprendre que je ne plaisantais pas.
Mon visage semblait jeune, très jeune, trop jeune pour mes propos peut être. Mais mes yeux, fixés dans les siens, brûlaient d'une détermination froide, brutale, cinglante et dévorante. J'avais jamais été aussi sérieux qu'en cet instant.

"Vous en conviendrez, vous dire que je vous propose simplement une affaire -aussi long le dossier serait à faire- serait malhonnête de ma part. Ce que je vous demande, c'est peut être accepter quelque chose qui changerait le visage de cette ville. Tout au plus, je ne sais que me faire l'arme de la justice, et j'aurais pensé que vous puissiez en devenir la parole. Car sans parole je n'irais pas loin, et je le sais. Comprenez le, si jamais ils finissent par m'attraper, mourir avant de finir entre leurs griffes de vautours seraient simple... Mais je m'y refuse. Sa mort doit avoir du sens. Son sort à elle, et à probablement tous les autres hybrides que vous avez défendu jusqu'alors doivent avoir du sens."

Mon regard, fixe, n'avait pas fléchit. Pas même sous les quelques larmes sans sanglots qui en coulèrent rapidement en parlant de Léa. J'étais perplexe, mais totalement direct dans mes propos. Je ne l'avais jamais autant été d'ailleurs... Je crois même jamais en avoir parlé aussi clairement avec Emrick... Mais non, lui devait rester pour tenir la maison si jamais j'échouais, ou disparaissais en route.
En revanche, je tenais à voir une chose, et m'en assurer totalement : est ce que cet avocat était conscient de ce que je venais lui apporter, du futur que je lui proposais. On accepte pas ce genre de chose à la légère, après tout.

"Alors monsieur l'Avocat, en sachant tout ça, est ce que vous marchez alors moi ?"

Il pouvait encore refuser... Mais je ne pouvais pas faire avec les hésitations des moins téméraires... Malgré tout mon entreprise restait du suicide, à plus ou moins long terme. De toute façon, un héro est au chômage technique lorsqu'il nage dans le paradis. Autant mourir avant, et donner un sens à la mort. La mienne est pour bientôt.
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